• Sur le plan de la propriété
intellectuelle :
|
|
Même s’il ne fait pas (encore) partie de la
propriété intellectuelle à proprement
parler, le nom de domaine est devenu un signe distinctif
comme d’autres : la marque, la dénomination
sociale ou l’enseigne, et il est devenu un outil important
dans la communication d’une entreprise.
Mais à la différence de ces signes distinctifs,
le nom de domaine ne fait l’objet d’aucune définition
légale et d’aucune réglementation qui
lui est spécifique.
L’OMPI,
dans un rapport
intérimaire, ne semble d’ailleurs pas souhaiter
l’extension de la propriété intellectuelle
aux noms de domaine.
De plus, la diversité, tant statutaire que géographique
ainsi que l’autonomie des organismes d’enregistrement,
empêche un régime international unique du nom
de domaine. En effet, l’attribution d’un nom
de domaine se fait sans vérification des droits antérieurs
pouvant exister sur la dénomination. Et malgré
la relativité de la règle « 1er arrivé,
1er servi », la difficulté et le coût
des procédures à mettre en œuvre favorise
la survie de l’adage.
Mais on ne peut encore acquérir un nom de domaine
comme propriétaire, seul un droit d’usage est
délivré à son titulaire, pour une ou
plusieurs années (2 ans par exemple pour un nom de
domaine en .biz).
|